Aménagement du port du Havre : la réussite de M WANG EURASIA GROUPE

 

 

Un entrepreneur breton annule sa poursuite en justice vers le magnat chinois de l’immobilier M. Hsueh Sheng Wang, dit « M. Wang » d’Eurasia Groupe

 

En jeu : l’aménagement d’une partie du port du Havre

C’est une bonne affaire pour le port du Havre : un riche homme d’affaires chinois porteur de nombreux projets, des rendements locatifs importants

 

  1. WANG, Eurasia Groupe

 

 

 

 

La stratégie de la Société repose sur une politique active d’entretien et de valorisation de son patrimoine, une gestion dynamique des baux, et une capacité à identifier et à réaliser des projets d’investissements cohérents.

Ces ambitions stratégiques s’articulent autour de plusieurs axes :

–    Poursuivre la valorisation de son portefeuille actuel par un programme pluriannuel cohérent d’entretien, de rénovation et de restructuration des actifs (notamment à l’occasion des départs des locataires) ;
–    Développer la politique de location d’actifs à fort potentiel auprès de sociétés foncières ; actifs destinés à être sous loués par la Société après travaux d’aménagement pour fractionnement en plusieurs lots ;
–    Maintenir une politique de gestion locative efficace assurant à la Société des taux d’occupation et de recouvrement de loyers élevés (suivi régulier de la solvabilité de ses locataires, anticipation de leurs besoins, des prochains départs et arrivées, des restructurations nécessaires) ;
–    Accroître la rentabilité de ses actifs par une gestion dynamique des baux à l’occasion notamment des négociations avec les sociétés foncières lors de la prise en location par la Société de biens qu’elle entend sous louer, des relocations et des renouvellements de baux ;
–    Mener une politique d’investissement ciblée sur les actifs à fort potentiel de revalorisation toujours en zone périphérique et sur des axes attractifs (sur des zones à forte accessibilité ou à proximité d’importants bassins de consommation et qui présentent un bon potentiel de commercialisation) ;
–    Arbitrer les actifs dont le potentiel de revalorisation est atteint ou qui pourraient ne plus correspondre aux critères d’investissement ;
–    Diversifier son patrimoine en élargissant d’une part la nature des lots proposés (acquisition d’un premier hôtel fin 2008) et d’autre part la localisation géographiques (projet d’acquisition d’un bâtiment à Trappes pour le second semestre 2009) ;
–    Gérer activement la dette bancaire, avec une stratégie consistant à mettre en place un financement dédié pour chaque nouvelle acquisition, sur des durées relativement longues et de manière à optimiser le taux de rendement interne de chaque investissement. Afin d’optimiser son exposition au risque et sa structure financière, la Société peut réaliser le cas échéant des opérations de couverture, de restructuration de sa dette, de refinancement d’actifs…

 

La stratégie de la Société repose sur une politique active d’entretien et de valorisation de son patrimoine, une gestion dynamique des baux, et une capacité à identifier et à réaliser des projets d’investissements cohérents.

Ces ambitions stratégiques s’articulent autour de plusieurs axes :

–    Poursuivre la valorisation de son portefeuille actuel par un programme pluriannuel cohérent d’entretien, de rénovation et de restructuration des actifs (notamment à l’occasion des départs des locataires) ;
–    Développer la politique de location d’actifs à fort potentiel auprès de sociétés foncières ; actifs destinés à être sous loués par la Société après travaux d’aménagement pour fractionnement en plusieurs lots ;
–    Maintenir une politique de gestion locative efficace assurant à la Société des taux d’occupation et de recouvrement de loyers élevés (suivi régulier de la solvabilité de ses locataires, anticipation de leurs besoins, des prochains départs et arrivées, des restructurations nécessaires) ;
–    Accroître la rentabilité de ses actifs par une gestion dynamique des baux à l’occasion notamment des négociations avec les sociétés foncières lors de la prise en location par la Société de biens qu’elle entend sous louer, des relocations et des renouvellements de baux ;
–    Mener une politique d’investissement ciblée sur les actifs à fort potentiel de revalorisation toujours en zone périphérique et sur des axes attractifs (sur des zones à forte accessibilité ou à proximité d’importants bassins de consommation et qui présentent un bon potentiel de commercialisation) ;
–    Arbitrer les actifs dont le potentiel de revalorisation est atteint ou qui pourraient ne plus correspondre aux critères d’investissement ;
–    Diversifier son patrimoine en élargissant d’une part la nature des lots proposés (acquisition d’un premier hôtel fin 2008) et d’autre part la localisation géographiques (projet d’acquisition d’un bâtiment à Trappes pour le second semestre 2009) ;
–    Gérer activement la dette bancaire, avec une stratégie consistant à mettre en place un financement dédié pour chaque nouvelle acquisition, sur des durées relativement longues et de manière à optimiser le taux de rendement interne de chaque investissement. Afin d’optimiser son exposition au risque et sa structure financière, la Société peut réaliser le cas échéant des opérations de couverture, de restructuration de sa dette, de refinancement d’actifs…

 

 

 

Tout commence en 2011. L’homme d’affaires chinois Hsueh Sheng Wang, à la tête d’Eurasia Groupe, rachète en grande pompe à la municipalité du Havre, en Seine-Maritime, 79 000 m² d’entrepôts désaffectés, idéalement situés près du port. Son ambition affichée est d’en faire un grand centre d’import-export avec la Chine. Son empire immobilier commercial, situé à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, lui en donne les moyens. L’acte de vente de 7 M€ est signé sous l’oeil des caméras de télévision, à l’hôtel de ville, par le maire de l’époque, un certain Edouard Philippe. Très enthousiaste, ce dernier promet la création de 600 à 700 emplois.

 

Une fois les entrepôts divisés en lots, Hsueh Sheng Wang les met sur le marché. L’un des premiers acquéreurs à sortir son portefeuille est cet entrepreneur breton, qui souhaite garder l’anonymat. En 2013, il achète deux cellules commerciales pour la somme de 800 000 €, dans l’optique de les louer.

 

empoché au Havre au moins 26 M€ à la suite de la cession de plusieurs lots, selon le rapport d’activité 2014 et d’autres ventes ont eu lieu depuis.

 

«Je voulais aider la France» Hshueh Shen Wang, promoteur immobilier

En 2006, la ville du Havre fait l’acquisition de 79 000 m 2 d’entrepôts situés sur le port. Coût de l’opération : 7,5 M€. Mais, pendant les quatre années qui suivent, aucun projet ne voit le jour. Si bien qu’en 2010 la mairie, emmenée alors par le futur Premier ministre Edouard Philippe, décide de vendre toute cette zone à Hsueh Sheng Wang. Ce dernier promet des aménagements considérables et laisse entrevoir des perspectives alléchantes pour le développement économique de la ville.

Du côté de la mairie, on se retranche derrière le fait que le site est aujourd’hui privé. Quant à M. Wang, joint par téléphone, il assure qu’il n’a jamais promis de créer des emplois. « La municipalité était bien contente de vendre pour ne plus payer de taxe foncière. Je voulais investir pour aider la France mais Le Havre est un endroit qu’on ne peut pas développer. »