Le crowdfunding immobilier est un concept permettant aux particuliers d’investir leur argent dans des projets de construction, de viager, de location ou de rénovation immobilière. Ils peuvent ainsi bénéficier d’un dividende en fonction de la somme qu’ils auraient placée, ce qui est bénéfique par rapport aux autres placements courants. Pour le cas des porteurs de projet, le crowdfunding immobilier leur permet de s’affranchir du circuit classique afin de trouver des investisseurs directs, sans passés par des intermédiaires qui coûtent souvent chers. Dans cet article, découvrez quelques bons à savoir en ce qui concerne ce mode de financement en plein essor.
Les avantages du crowdfunding immobilier
Le crowdfunding immobilier ou financement participatif présente des avantages conséquents, c’est pourquoi il ne cesse de se développer ces dernières années. Première, il permet d’augmenter le nombre de logements construits ou rénovés, puisque les promoteurs puissent trouver rapidement des fonds pour financer leur projet, contrairement au financement classique. En plus de cela, le financement participatif permet aux promoteurs de disposer de plus de fonds propres nécessaires à la réalisation de nouveaux projets immobiliers. Le déblocage des fonds est beaucoup plus rapide ce qui permet de raccourcir le délai de réalisation du projet. Ceux ne sont pas uniquement les promoteurs qui tirent profits du crowdfunding immobilier mais aussi les investisseurs. Ils partagent le rendement financier avec les investisseurs, ce qui est assez tentant. Ce qui constitue entre 8 à 10% de leur investissement. Sans oublier que dans un projet soutenu par le crowdfunding, les investisseurs bénéficier d’une transparence totale de chaque opération.
Les risques que peuvent présentés le crowdfunding immobilier
Les risques qu’encourent les particuliers qui se font investisseurs ne sont pas rares. Malgré que ce soit un financement participatif, il est important de comprendre qu’il n’est pas escompté de risques, dont le plus gros c’est certainement la parte du fonds investi. C’est pourquoi, les promoteurs immobiliers sont tenus à accompagner les particuliers qui leur ont fait confiance et qui leur ont aidé à réaliser leur programme. La plupart des plateformes agréées se chargent de répondre à ses attentes tout en accompagnant chaque investisseur jusqu’à ce que le projet arrive à terme, et qu’ils ont pu toucher à leur dividende. Il faut aussi comprendre que le crowdfunding est différent d’un PEL outre les risques, il peut être très avantageux à condition d’avoir fait appel à des professionnels. Pour réduire les risques, surtout dans le cas d’un bien immobilier neuf, il est préférable d’engager une garantie financière d’achèvement. Cela permet de limiter les risques liés au projet, tels que les problèmes lors de la commercialisation ou suite à d’éventuels sinistres. Pour cela, les promoteurs sont appelés à faire appel à des banques. Le risque est donc partagé entre les promoteurs et les investisseurs, de même pour ce qui est des avantages qui en résultent.
Les montages dans le crowdfunding immobilier
Les montages de crowdfunding immobiliers sont nombreux, cependant en France, trois d’entre eux sont les plus utilisés par les plateformes spécialisées dans ce domaine. Il y a en effet la société civile de construction vente ou SCCV. Ici, les investisseurs donnent naissance à une plateforme qui permet de prendra part à l’ensemble des activités. Une fois le chantier terminé, la SCCV sera dissout. Les risques sont limités grâce à la plateforme créée, réduisant ainsi les possibilités de faillite et d’endettement.
L’autre montage c’est l’émission obligataire sur une plateforme. Le principe reste la même que dans une SCCV, à une différence près. C’est la plateforme qui collecte le fonds auprès des investisseurs, et c’est elle qui finance le projet via une émission obligataire. Ainsi, le promoteur pourra réaliser son projet, et il est tenu à payer des intérêts sur cette forme d’emprunt peut atteindre jusqu’à 20% de la somme emprunté.
La troisième c’est la SAS créée pour s’occuper de la réalisation du projet. Le principe reste le même que les deux autres montages. La différence réside tout simplement dans la forme juridique de la plateforme, notamment la SAS. En gros, l’investisseur ne risque pas de perdre au-delà de son placement.
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