Investir dans les logements neufs avec le crowdfunding

Investissez dans un programme immobilier en prêtant à un promoteur avec le crowdfunding. Ce  genre de placement peut rapporter entre 8 à 15% d’intérêt sur une courte période, mais il n’est pas sans risques.
Depuis quelques années, le crowdfunding a permis de financer différents œuvres et projets, comme l’ouverture d’un commerce, la création d’une association pour la lutte contre le réchauffement climatique ou encore des projets humanitaires. L’immobilier ne déroge pas à cette règle, à une différence près. L’investisseur récupère l’argent qu’il aurait placé dans un projet, et cela majoré des intérêts. Cette activité continuera de se développer selon les professionnels de la filière immobilière en France pour les prochaines années, et les fonds récoltés ne cesseront de doubler.

Mode de fonctionnement du crowdfunding
Il faut savoir que pour promouvoir un bien immobilier, le porteur de projet doit disposer d’un fonds propre pour que les banques lui fassent confiance et complètent ses fonds à l’aide d’un prêt. Toutefois, les petits promoteurs ne disposent pas du fonds suffisant pour bénéficier de cette aide. Alors, ils font appel à des particuliers pour les aider dans la réalisation de leur programme résidentiel. Ainsi, le fonds d’investissement est renforcé, permettant aux investisseurs de bénéficier des obligations via un emprunt obligataire ou encore des actions du projet. Il faut retenir que la fiscalité diffère dans un crowdfunding par rapport aux autres placements immobiliers. Les investisseurs seront exonérés d’impôts mais ils seront tenus à payer les prélèvements sociaux sur leurs dividendes.

Les risques liés au crowdfunding
En moyenne le placement en crowdfunding dure 24 mois avec un taux d’intérêts variant entre 8 à 15%. Dans le cas où le bien immobilier n’attire pas acquéreur, le promoteur est obligé de baisser ses prix de vente afin de relancer la commercialisation des biens, impactant ainsi sur la marge de bénéfice. C’est l’un des problèmes que puissent être confrontés les particuliers investisseurs qui optent pour ce genre de placement. Outre cela, il n’est pas rare que la construction fait face à des surcoûts, mettant ainsi en contribution la marge que le promoteur aurait fixés dès le début. La conséquence de ces aléas est la baisse des rendements pouvant entraîner la perte partielle ou totale du capital que l’investisseur aurait placé. Face à de tels risques, des précautions doivent être pris afin d’éviter le glas des espoirs de plus-value en investissement.

Choisir le programme à financer par le crowdfunding
Trois points doivent être pris en compte pour bien choisir le programme financé par le crowdfunding. Vous réduirez ainsi tous les risques pouvant être liés à votre placement, tout en vous assurant un excellent retour sur investissement.

  • Audit des promoteurs : avant de faire partie de la liste des porteurs de projets sur une plateforme participative, les promoteurs immobiliers sont passés en plein crible, et cela afin de sécuriser le placement des particuliers. Cela concerne entre autres le savoir-faire, la structure commerciale de l’entreprise mais aussi les besoins du marché et la typologie des biens par rapport aux besoins des consommateurs.
  • Vérification de la commercialisation des biens : la plupart des programmes que les plateformes de crowdfunding acceptent sont les programmes qui sont faciles à commercialiser, notamment les programmes de petites tailles. Cela représente une vingtaine à une soixantaine de logements, facile à liquider pour rembourser à terme les investisseurs.
  • Les garantis offerts par les plateformes : certains crowdfunder ont mis en place dans leur contrat une caution solidaire permettant d’indemniser les investisseurs dans le cas où le promoteur n’arrive pas à honorer ses engagements. Certaines d’entre elles proposent également la garantie d’achèvement, permettant ainsi la réduction des risques et aléas pouvant nuire à un placement en crowdfunding.

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